Tout sur lui...
Généralités
Parmi les nombreuses races de chevaux de l'Amérique latine qui descendent des chevaux européens importés par les conquistadors, le plus connu est le Mangalarga d'Argentine (cheval Créole). C'est le cheval idéal pour renouer avec une équitation de plaisir et d'aventure mais aussi celui des sportifs de Horse Ball, d'endurance et la souche du cheval de Polo.
Le cheval Mangalarga (et non mangalara) du Brésil est moins connu, mais ses caractéristiques n'en sont pas moins exceptionnelles. De souche créole, les éleveurs en on fait le cheval que l'on connaît aujourd'hui. Sélectionné d'abord pour le travail du bétail, il est maintenent
Rustique, résistant, le cheval Mangalarga a le caractère sociable de l'andalou et il a l'avantage sur les autres races, de cette marche trottée (trotta marchada) qui le rend si confortable.
Origines
Comme toutes les races d'Amérique, il descend de chevaux européens importés par les conquérants. Au début du XIXème siècle, Don João IV, effrayé par l'arrivée de Napoléon 1er en péninsule ibérique, se réfugie au Brésil. Il emmène avec lui tout sa cavalerie. Ses chevaux sont de la race Alter (souche andalouse).
La famille brésilienne Junqueira acquiert quelques étalons, les croise avec des juments locales d'origine hollandaise et s'attache à obtenir un cheval adapté au travail du bétail, mais aussi à la chasse à courre, au polo et aux déplacements.
Les Junquiera veulent un animal qui soit à la fois le cheval du patron et le cheval du péon. Ils introduisent chez le Mangalarga, du sang arabe, anglo-arabe, anglais et américain (american saddle-horse), tout en veillant à conserver une allure bien particulière : la marcha trottada, en réalité un trot marché.
Aptitudes
Le Mangarlarga est un cheval tenace et endurant
Dans le cadre de l'aventure à cheval, il est impossible de ne pas citer Stéphane Bigo qui a réalisé une boucle de 8500 kilomètres traversant le Brésil, le Paraguay, l'Argentine, le Chili, le Pérou, et la Bolivie, de l'Atlantique au Pacifique et retour. Ce voyage, rêve de grand bourlingueur, a été rendu possible grâce à l'endurance, le courage et la ténacité de chevaux Mangalargas du Brésil.
Pour son voyage, Stéphane Bigo a retenu deux Mangalargas, Urutau NH (Prononcer Urutao) et Yamame SP1, pour son voyage de 1985 à travers l'Amérique du Sud.